Isabelle Betton a fondé l’UFE Malaga en 2009. L’association a ensuite pris le nom de l’UFE Malaga-Costa del Sol, avant de devenir l’UFE Andalousie le 11 avril 2014. Lisez le témoignage de notre présidente, une femme dynamique, altruiste et audacieuse.
Présentez-vous en quelques mots
Je m’appelle Isabelle Betton. Je suis née à Paris de mère espagnole et de père suisse. J’ai vécu, jusqu’à mon départ pour l’Espagne, en région parisienne, à Andilly, d’où, depuis les fenêtres de ma chambre, je pouvais voir Montmartre, la tour Montparnasse, mais surtout, le moulin de Sannois, véritable baromètre qui m’a permis à bien des moments de me protéger de la pluie. J’ai une licence en lettre hispanique.
Pourquoi avoir quitté la région parisienne ? Racontez-nous votre parcours en Andalousie.
Pour des raisons de santé, mes parents ont décidé de venir s’installer en Andalousie. Les débuts ont été difficiles car je quittais une capitale pour me retrouver dans une ville de province, et je peux vous assurer que Malaga telle qu’on la connait aujourd’hui, n’a rien à voir avec celle que j’ai connue à mon arrivée. Heureusement, j’ai réussi à me faire des amis, j’ai rencontré celui avec qui je partage ma vie et j’ai mes deux filles que j’adore. Depuis toujours, je partage ma vie entre la France et l’Espagne, deux pays que j’aime, malgré le fait que l’on me considère française en Espagne et espagnole en France, mais je pense que c’est le cas pour tous les expatriés. Cela me permet de ne jamais me sentir loin de mon, pardon, mes pays, et d’éprouver toujours autant de plaisir à retrouver mes amis français et espagnols.
Vous exercez la fonction de présidente depuis 2009. Pourquoi avez-vous décidé de lancer et de diriger l’association à Malaga ?
Je suis présidente de l’UFE Malaga-Costa del Sol, aujourd’hui UFE Andalousie, depuis plus de 5 ans maintenant. Moi qui ne croyais pas en les associations, je reconnais que si je m’étais intéressée à appartenir à une association, ma vie aurait été dans un premier temps plus facile. En effet, mes débuts en Espagne ont été périlleux et avant de sombrer en dépression, seul le fait de pouvoir retourner à Paris m’avait aidée à supporter l’Andalousie. Je n’aurais jamais créé l’UFE Malaga, sans l’entêtement de Francis Huss, président de l’UFE Espagne, qui, durant de longs mois, m’a stimulée à la créer. Et je ne le regrette pas : j’ai fait la connaissance de personnes d’horizons divers, mais aussi, j’ai dû apprendre à me discipliner, moi qui n’aime guère cela. En somme, l’UFE m’a beaucoup apporté : rencontres, connaissances, confiance et respect.